Rose Williams

Rose a une personnalité très complexe, basée sur une ultra sensibilité, une forte émotivité et un grand fond de culpabilité. La jeune fille a en apparence énormément hérité de sa mère, que ce soit physique, que moralement. Elle se retrouve donc victime bien malgré elle d’une grande nervosité ; simple trait de caractère en apparence, mais qui fait pourtant d’elle une jeune fille profondément angoissée, très inquiète et constamment sur le qui-vive. Certains la qualifieraient presque de paranoïaque d’ailleurs. Elle a également hérité de sa mère cette capacité à encaisser les choses, que ce soit physiquement ou moralement, et à sourire malgré la douleur ou le chagrin. C’est pourquoi il est très rare de voir Rose pleurer. D’ailleurs comment pleurer lorsqu’on a hérité de l’orgueil et de la fierté de ses parents ? Les Williams ne sont pas des gens très ouverts à la communication, contrairement à la grand-mère maternelle de la jeune fille, de sorte que l’hypocrisie et les cachotteries remplacent la vérité et les confidences. On pourrait croire que Rose est une personne très froide et très hautaine, d’après cette description et pourtant il n’en est rien, car elle a également hérité du sourire de son père. Vous savez, ce sourire qui vous met à l’aise quelles que soient les circonstances, ce sourire qui vous redonne confiance en vous, ce sourire qui vous transmet chaleur et espoir. Malgré son côté renfermé et timide qui fait d’elle quelqu’un d’assez solitaire, Rose peut être très avenante lorsqu’elle se sent à l’aise, engager la conversation et bavarder pendant des heures de tout et/ou de rien ce qui fait d‘elle quelqu‘un de bonne compagnie.
Si Rose ressemble à ses parents, elle a également beaucoup de ressemblances morales avec sa grand-mère maternelle. Les deux femmes ont ce même amour pour la vie, cette même sensibilité, ce romantisme en quelque sorte. Passionnées, elles s’investissent au maximum dans ce qu’elles font, qu’il s’agisse de causes à défendre, d’amour, d’amitié ou encore de haine, quoique leur profonde tolérance font d’elles des femmes gentilles et douces. De se grand-mère, Rose a également hérité cette capacité à observer, émettre des hypothèses et déduire, ce qui fait d’elle quelqu’un de très cérébral. Elle prend un véritable plaisir à résoudre les énigmes policières, à observer le comportement de son prochain et en déduire le pourquoi du comment.
Nous avons parlé du côté sensible de Rose mais qu’en est-il des autres facettes de sa personnalité ? Vous ne tarderez pourtant pas à constater que tous ses centres d’intérêts découlent de son émotivité. Rose est effectivement une enfant très vive et intelligente, sans doute est-ce parce qu’elle a été très encadrée étant jeune… mais c’est également quelqu’un de très travailleur et de très sérieux .
En amitié et en amour ? N’ayant pas appris à être très démonstrative, Rose a quelques difficultés dans ses domaines et il sera très difficile pour elle d’avouer ses sentiments.

Parlons des parents de Rose car c’est important d’avoir un petit point sur la généalogie de Rose.
Gemma Ardley est issue de la noblesse britannique. C'est à Londres qu'elle rencontra Peter Williams avec qui elle passerait sa vie entière à ses côtés. Mariés, ils s'installèrent à Oxford, et eurent une petite fille, Rose Ophélie Williams le matin du 15 Avril 1688. Comment expliquer le choix de ses prénoms ? Eh bien, il se trouve que Gemma et Peter, voulaient pour leur fille des prénoms à la fois originaux et rendant hommage à leur famille. Le bébé reçu donc comme premier prénom celui de Rose, en hommage à la mère de Gemma. De plus la rose étant une fleur des plus douce et des plus « tendres », il semblait être le prénom idéal pour une petite fille. Laquelle se montrait déjà très enjouée et très vive pour son jeune âge. Son second prénom, celui d’Ophélie, est en réalité le prénom de sa grand-mère paternelle,femme très admirée et très respectée par son fils.
Les mariés eurent des tensions qui ne firent que s'accroître au fur et à mesure que la gamine grandissait. Actuellement en froid de son mari, Gemma vit à Londres, avec son fils, dans un manoir. Quant à Peter il vit en compagnie de sa fille Rose à Kingston.
L’enfance de Rose en elle-même n’est pas très intéressante, car la fillette était tant entourée par sa famille qu’il lui était impossible de se forger un caractère. Elle fut chouchoutée par ses parents. Certains pourraient même la qualifier d’enfant gâtée, légèrement capricieuse. Mais cela n’aura pas empêché ses parents de lui donner une éducation des plus strictes.
En revanche, l’année de ses quatre ans, la petite fit tomber un verre. Gemma, épuisée car elle était enceinte de huit mois, perdit les commandes. Elle tapa pour la première fois sa fille. Si cela lui coûta une côte cassée, cela n’empêcha pas Gemma d’être fière de sa fille. D’ailleurs, aussi loin que remontent ses souvenirs, elle ne l’a jamais déçu. Rose a toujours été l’enfant parfaite à tout point de vue : plutôt jolie et pourvue d’un caractère doux, intelligente, tolérante, compréhensive, sage et excellente élève. Pourquoi ne l’aurait-elle pas été ? Entourée et couvée comme elle l’était ! Et puis, sa naïveté et sa bonté s’atténueraient au fur et à mesure qu’elle découvrirait la vie… Lorsqu’elle apprit que ses parents comptaient faire un « break » et non se « séparer » pour garder une bonne image, qu’elle allait quitter sa mère et son petit frère, ce fut un choc pour elle. Un tel choc à vrai dire, qu’elle se jura désormais de ne plus aimer qui que ce soit, de peur de le perdre à nouveau, car Rose suivit son père et déménagea en plein cœur de Kingston. Les premiers jours dans cette ville fut long et même assez morne. A croire que la joyeuse petite fille avait été vampirisé au cours du voyage et qu’il ne restait de sa jeune personne qu’un zombie au teint pâle et au regard vide. Désorientée, Rose eut de très nettes tendances à déprimer. Peter, qui n’aimait pas voir sa fille autant déprimée essaya de lui remonter le moral, en lui faisant quelques promesses.. Seulement la jeune femme ne faisait plus confiance à son père, elle restait avec lui uniquement pour sa richesse.